SUMMARY
En quelques années, le patrimoine est devenu d'intérêt économique, culturel et social crédible pour plusieurs pays, l'Algérie est l'un de ces pays, notamment la ville de Constantine qui possède un patrimoine historique d’une valeur inestimable. A travers son histoire, cette dernière fut occupée par plusieurs civilisations, dont essentiellement, romaines, vandales, byzantines, ainsi que les différentes dynasties arabo-musulmanes, Ottomanes et enfin française à partir de 1837 qui l’a irréversiblement marqué. “Constantine capitale de la culture arabe 2015”[1] a été l'occasion réelle pour gérer et mettre en valeur ce patrimoine, plusieurs opérations d’interventions (réhabilitation, rénovation, reconversion…) ont été lancées dans le cadre de ce programme. L’objectif majeur de ce dernier était de sauvegarder et de valoriser le patrimoine architectural et urbain de la ville, malheureusement la réalité est toute autre, ces opérations se sont avérées inefficaces, que ce soit en matière de coût/temps/qualité de réalisation des opérations (dépassement des couts et délai prévisionnelles), ou en matière de qualité de finition des travaux. Pour illustrer cela, et à travers une analyse critique nous permettant de faire ressortir le rôle du management des opérations sur le patrimoine, nous présenterons un cas d’étude illustrant le manque de gestion flagrant et par conséquent de résultats. Il s’agit en fait de "medersa" de Constantine. [1] La 21eme session d’Organisation Arabe de Education, la Culture et la Science (ALESCO) à Tunisie, décembre 2012.