SUMMARY
Le présent article interroge la forme de la ville algérienne à partir de l’exemple Annabi dont la structure physique est marquée par un éclatement spatial et des discontinuités typo-morphologiques. Cette forme d’urbanisation en " éclats " pose une question fondamentale celle de la fragmentation urbaine qui apparaît comme un état révélateur d’une rupture de l'espace et d'une perte de sa cohérence et de sa cohésion. La fragmentation en tant que phénomène urbain combine des composantes spatiales, sociales et notamment politiques, et s’exprime au sein de l'agglomération de Annaba par la conjonction de plusieurs facteurs : Ne découle-t-elle des outils d’urbanisme et de planification urbaine incapables à y faire face.